Construire sa piscine






Si réaliser une piscine est quelque chose de relativement cartésien, réussir sa piscine est en revanche beaucoup plus complexe, chaque personne possédant sa propre représentation de la piscine idéale. Résumer la piscine à la seule sphère technique est impossible: ce n'est pas uniquement un volume d'eau, c'est un véritable lieu de vie qu'il s'agit d'intégrer dans un foyer, au sens physique tout autant que familial. C'est la raison pour laquelle on parle de projet piscine, un projet qui va vous amener à imaginer votre future piscine dans son environnement, mais aussi à faire des choix d'ordre technique. 

Une piscine qui vous corresponde 

À chaque famille sa piscine
Définir l'utilisation qui va être faite de la piscine est la première étape du projet. Il est en effet important de penser la piscine en termes d'usage pour préciser les contours de ce qui va devenir le théâtre d'instants passés en famille ou entre amis. En fonction de votre style de vie et de vos envies, certaines caractéristiques vont progressivement et naturellement s'imposer. Bien entendu, la dimension esthétique revêt une importance particulière : ce sont les goûts des propriétaires qui vont dessiner une piscine plutôt classique ou au contraire toute en courbes. Mais ce n'est pas le seul élément à considérer pour définir la géométrie du bassin.
La forme et le profil doivent ainsi être en adéquation avec les attentes des utilisateurs et leurs pratiques. Par exemple lorsque l'aspect sportif est un critère déterminant un couloir de nage est tout Indiqué, ses dimensions permettant d'effectuer de véritables longueurs. En revanche si le bien-être et la détente sont les objectifs premiers une banquette, voire une plage immergée, sont des éléments à considérer, car propices à la relaxation. Quant aux enfants, si les plus téméraires rêvent d'une profondeur importante pour des séries interminables d'acrobaties, la surveillance des plus petits sera facilitée par une hauteur raisonnable. Compromis entre les deux. le profil en pente composée est de plus en plus prisé ; polyvalent, il donne à la piscine une dimension à la fois ludique et conviviale sans pour autant être un frein à des moments plus sportifs.

Estimer les coûts
Opter pour une hauteur raisonnable s'inscrit dans une tendance plus générale, celle de limiter le volume du bassin. Au même titre qu'une surface contenue, une profondeur réduite sur un fond plat ou en pente permet en effet d'abaisser les frais d'entretien et de maintenance de la piscine. En effet, lorsque les quantités d'eau à prendre en charge sont moins Importantes, le traitement est facilité et le système de chauffage, s'il est présent, moins onéreux. cette question du volume mérite donc d'être appréhendée pour estimer la charge financière totale d'une piscine. Mieux vaut en effet ne pas se cantonner au coût de la réalisation stricto sensu, mais plutôt adopter une vision prédictive sur le long terme afin d'éviter de mauvaises surprises après une ou deux saisons. Car la réussite d'un projet piscine passe inévitablement par la maîtrise des frais qui doivent sur la durée, rester en adéquation avec le budget des propriétaires.



Une piscine intégrée à son environnement


Une approche globale
La réduction de la taille des terrains fait de la piscine l'élément central d'une propriété. De par la proximité immédiate avec l'habitation, l'esthétisme d'un bassin et de ses abords visibles au quotidien est plus que jamais une donnée déterminante. Il est ainsi nécessaire d'élargir l'angle de vue en pensant la piscine et son environnement comme un ensemble cohérent et intégré. L'intervention d'un professionnel, architecte et/ou paysagiste, peut vous aider à tracer une ligne directrice entre le bassin et le jardin, mais aussi avec la maison. Cette approche globale permet de trouver un juste équilibre entre ces différents éléments, l'enjeu étant d'arriver à ce qu'ils se valorisent mutuellement et que la circulation du regard et des personnes soit harmonieuse et cohérente. La piscine se définit alors comme une nouvelle pièce à vivre et non plus comme un élément indépendant du reste de la propriété. 
L'intégration paysagère fait donc partie intégrante d'un projet piscine. Elle passe dans un premier temps par la prise en compte des spécificités du terrain. La qualité du sol et le dénivelé peuvent déterminer l'emplacement retenu, mais aussi la forme du bassin ou encore le type de procédé de construction et de matériaux employés. Mais ce qui pourrait être considéré de prime abord comme une contrainte se transforme en opportunité de valoriser sa piscine. Le travail sur les volumes et les espaces autour du bassin lui confère au final un cachet unique : judicieusement dosées, certaines opérations de terrassement peuvent apporter une touche très personnelle au terrain comme à la piscine, même lorsqu'il s'agit d'une forme classique. Cette réflexion autour de l'implantation du bassin doit également se faire sur son orientation, qui doit être optimale. Un ensoleillement maximal et une protection efficace contre le vent garantissent en effet un confort, et donc une durée, d'utilisation accrus grâce à une eau s'élevant naturellement en température. 

Ne pas oublier l'aspect pratique
Des matériaux au style moderne ou naturel, une multitude de végétaux pour l'ornement..., l'offre est pléthorique et vous laisse facilement imaginer un espace idéal pour le farniente et la convivialité. Si l'aspect visuel des abords est de plus en plus important, il ne doit pas occulter certains principes de précaution spécifiques à la piscine. Outre sa fonction esthétique, la plage est par exemple un élément déterminant pour le confort d'utilisation : la résistance aux projections d'eau (salée), à l'humidité et au gel, ou un traitement antidérapant des matériaux utilisés sont ainsi des caractéristiques incontournables au même titre que la facilité d'entretien. 
Reliant la piscine à son environnement, la plage joue un double rôle : elle facilite l'accès au bassin tout en agissant comme une barrière face aux éléments venant du jardin. Une légère pente permet notamment de limiter le phénomène de ruissellement en direction du bassin. Cette problématique de l'écoulement des eaux de pluie peut aussi être prise en compte durant les éventuelles opérations de modelage du terrain : différenciant les niveaux 
et jouant sur les perspectives, une retenue en gabions offre par exemple la possibilité de dissimuler un drain. La plage joue également un rôle majeur en limitant l'apport de pollutions dans le bassin, mais il convient cependant d'être prudent en végétalisant de manière raisonnée les abords de la piscine. Outre l'importance de respecter une certaine distance avec l'eau, il convient ainsi de choisir méthodiquement les essences. Certains ligneux sont par exemple à proscrire ; c'est le cas des bouleaux, des bambous ou des figuiers, dont les systèmes racinaires vigoureux pourraient endommager la plage. D'autres essences en revanche sont toutes indiquées pour ombrager subtilement la plage et le salon d'extérieur. Par ailleurs, pensez à vous renseigner sur les soins que requièrent les différents végétaux avant de faire votre choix : si vous n'avez pas la main verte ou que votre emploi du temps est minuté, il vaut mieux privilégier des essences ne demandant que très peu d'attention. À noter enfin qu'une approche globale, intégrant à la fois la réalisation de la piscine et l'aménagement extérieur du jardin, peut être l'occasion de prévoir un système d'arrosage automatisé. Cette solution se révèle à l'usage économique et vous libérera d'une part importante de l'entretien du jardin. 


Quel revêtement ?

Une fois la structure de votre piscine réalisée, reste à la rendre étanche si elle ne l'est pas déjà et à la vêtir de cet habit qui donnera à l'eau sa couleur.
 Les revêtements dépendants du support
Dans le cas du béton monobloc intégral, la structure est étanche en elle-même. Elle accueille un revêtement dit dépendant du support dont le rôle est à la fois fonctionnel (assurer une étanchéité complémentaire et participer au confort d'utilisation) et esthétique.

- Enduits
Généralement recouvert de carrelage ou de peinture pour des questions de qualité de l'eau, l'enduit ciment hydrofuge classique assure principalement l'étanchéité du bassin, et certains adjuvants permettent de prévenir le fissurage ou le faïençage. L'enduit d'imperméabilisation prêt à l'emploi peut quant à lui, être laissé tel quel sans altérer l'eau, ou recouvert ultérieurement de carrelage. Enfin, l'enduit silico-marbreux hydrofuge (composé de ciment blanc, de poussière de marbre, de microsilice et d'adjuvants) ou les diverses formules spécifiques à certains fabricants assurent l'étanchéité et la finition : teintés dans la masse, ils donnent à l'eau sa couleur et la font scintiller grâce aux reflets du marbre.

- Peintures
Au ciment ou à base de résines de synthèse, elles sont appliquées directement en plusieurs couches sur un support propre et préparé. Elles colorent le bassin et peuvent dans certain cas constituer un léger film d'imperméabilisation. Moins onéreuses que d'autres solutions, les peintures nécessitent un rajeunissement régulier. Ce peut être un inconvénient ou une aubaine pour changer l'aspect du bassin.


- Carrelage
Le carrelage en pâte de verre, en émaux ou en céramique, offre d'infinies possibilités de décoration : frises, dégradés et mélanges de couleurs, motifs... Non étanche, ce revêtement noble et luxueux pare le bassin de reflets, changeant selon la lumière et les moments de la journée. Sa résistance au temps sera fonction de la qualité du support sur lequel il est posé, les fissures lui étant préjudiciables. 


UNE AFFAIRE DE COULEUR
• Le choix est déterminant : c'est le revêtement qui donne sa couleur à l'eau! Uniforme ou à motifs, blanc ou noir, il existe de plus en plus de nuances et de textures. Gardez à l'esprit que la profondeur du bassin intensifie la densité de la couleur et qu'une teinte claire facilite le contrôle visuel de la qualité de l'eau.







Les revêtements indépendants du support
La plupart des structures de bassin servent uniquement de support destiné à recevoir un revêtement d'étanchéité dit indépendant. Souples ou semi-rigides, ces revêtements ont l'avantage de supporter les risques de faibles fissures et de pouvoir être changés sans intervenir sur la structure. 

- Liner
Cette enveloppe d'étanchéité souple est confectionnée en usine, sur mesure, aux cotes du bassin. Réalisé à partir d'une feuille de PVC d'une épaisseur comprise entre 75/1000 et 85/100°, le liner résiste aux températures d'eau jusqu'à 28 °C. Ce procédé offre un très grand choix de couleurs et de motifs, mais n'est pas compatible avec toutes les formes et nécessite d'être changé tous les 10 ans environ. 

- Membrane armée
En PVC, cette membrane d'étanchéité de 150/100a d'épaisseur intègre une armature tissée en fibre polyester. Elle est prédécoupée en lés aux cotes du bassin, ces éléments étant ensuite soudés sur place. L'intérêt de ce procédé est de s'adapter aux formes de bassin et d'escalier les plus diverses. D'une mise en œuvre plus longue et plus complexe que celle d'un liner, la membrane armée est plus résistante et tolère les expositions prolongées à des températures d'eau pouvant atteindre 32 °C. 

- Polyester stratifié
Appliquées en multicouches à l'intérieur de la piscine, les résines polyester associées à des fibres de verre forment une enveloppe étanche semi-rigide, sans joint ni raccord. Cette étanchéité s'adapte à toutes les formes et débordements. Sa mise en œuvre est très exigeante: le support doit être soigné et l'application des résines, soigneusement sélectionnées, doit se faire en respectant des conditions d'hygrométrie bien particulières. Mais ces contraintes permettent au final d'obtenir un revêtement au rendu uniforme, facile d'entretien et à la durabilité exemplaire. 


Le système de sécurité

L'objectif d'un tel système n'est pas de contraindre les propriétaires de piscine, mais de les aider à lutter efficacement contre les risques de noyade accidentelle des enfants. D'ailleurs, les études menées par l'InVS (Institut de Veille Sanitaire) tendent à prouver le bien-fondé de ces mesures, le taux d'accidentologie se réduisant régulièrement depuis l'entrée en vigueur de la loi en 2004. Votre choix doit obligatoirement se porter sur l'un des 4 dispositifs retenus par la loi :

Les alarmes
Ce dispositif doit être en mesure de déceler tout franchissement pour déclencher rapidement une alerte sonore. Il existe deux procédés : la détection périmétrique, qui encercle les abords du bassin via des faisceaux optiques, et la détection d'immersion, qui analyse le bruit ou les remous du bassin par l'intermédiaire d'un système semblable à un radar. Toutes les alarmes sont réglées de façon à ne pas se déclencher de manière intempestive et sont en mesure de se réactiver automatiquement.



Les barrières de protection
Ce dispositif est conçu pour empêcher le passage d'enfants sans l'aide d'un adulte. Outre le fait que la barrière ne puisse être enjambée ni escaladée, la porte d'accès doit disposer d'un verrouillage manuel ou automatique ne pouvant être manipulé par les plus jeunes.



Les couvertures de sécurité
Recouvrant l'intégralité du bassin, ce dispositif empêche l'immersion involontaire d'enfants de moins de cinq ans et doit résister au franchissement d'une personne adulte. Si l'on retrouve dans cette catégorie les volets, les fonds mobiles et les couvertures à barres, les couvertures à bulles en sont exclues.





 Les abris
Bas ou hauts, les abris permettent, en position fermée, de rendre l'accès au bassin impossible. Cette inaccessibilité passe notamment par un système de verrouillage des portes et des fenêtres qui ne doivent pouvoir être manipulées que par un adulte. Ce dispositif compte parmi les plus onéreux mais dispose, en plus de l'aspect sécurité, d'excellentes performances thermiques.






Une eau saine

Lorsqu'on projette de réaliser une piscine, il est fréquent que la question du traitement de l'eau soit reléguée au second plan, l'attention étant davantage focalisée sur l'implantation et le style du bassin ou sur la technique de construction à retenir. Pourtant, la qualité de l'eau est un élément crucial pour le confort d'utilisation. Tributaire d'une double action, à la fois physique - la filtration -, et chimique - le traitement -, la qualité de l'eau influence en effet les séances de baignade et détermine le coût des opérations d'entretien, que ce soit en temps ou en argent. Le choix d'un système de filtration et d'un procédé de traitement est donc fondamental pour les saisons à venir et ne saurait être négligé. 

À la base du système : la filtration
La filtration est le volet physique du traitement de l'eau. Par son action mécanique, elle participe activement, et majoritairement, à la conservation de sa qualité. On considère ainsi qu'en piégeant les agents polluants les plus gros et les particules insolubles, la filtration assure de 70 à 80 % de l'entretien ; à condition que l'installation hydraulique soit correctement dimensionnée, c'est-à-dire que ses performances soient adaptées aux caractéristiques du bassin.

- La circulation de l'eau
Le système de filtration d'une piscine fonctionne en circuit fermé : l'eau est aspirée, filtrée, puis renvoyée propre en direction de la piscine via des refoulements. L'aspiration de surface est déterminante : elle capte, via le/les skimmers ou un débordement, une part importante des déchets qui se concentrent sur cette couche superficielle de l'eau. Elle est complétée par l'aspiration en profondeur, qui s'opère quant à elle via une bonde de fond ou une bouche en bas de paroi, afin de filtrer de manière homogène l'ensemble du volume de la piscine. Considérée comme un cœur mécanique, c'est la pompe qui assure la circulation de l'eau entre le bassin et le filtre. Une puissance et un cycle de fonctionnement appropriés au volume de la piscine sont donc des prérequis à l'efficacité du filtre.

Les dimensions du filtre sont déterminées par le volume de la piscine, la puissance de la pompe et les caractéristiques du bassin (utilisation, environnement...). Un filtre sous-dimensionné permettra difficilement d'obtenir une qualité de l'eau optimale. Un filtre surdimensionné est plus onéreux à l'achat mais, de par son encrassage plus lent, offre la possibilité d'espacer les opérations de nettoyage. 

Le choix du filtre
Il existe aujourd'hui trois principaux types de filtre, répondant tous au même principe de fonctionnement : au passage de Peau, le média filtrant doit retenir le maximum d'impuretés.

Le filtre à sable : Solution très répandue car offrant un bon rapport qualité/prix, le filtre à sable s'avère efficace et facile à utiliser, les opérations de maintenance présentant un minimum de contraintes pour une finesse de filtration comprise entre 30 et 40 microns. Le milieu filtrant est constitué de silice répartie en plusieurs couches de granulométries différentes au travers desquelles Peau est projetée. En remplaçant le sable par de la zéolite, une pierre volcanique 
poreuse, ou en ajoutant un floculant, il est possible d'obtenir une meilleure finesse de filtration. L'entretien de ce média filtrant est simple : lorsqu'il est encrassé, le filtre se nettoie en inversant les flux à l'intérieur (contre-lavage), la silice se remplaçant tous les 4 à 6 ans. 

Le filtre à cartouche : Le filtre à cartouche est composé d'un ou plusieurs éléments filtrants, généralement réalisés en tissu synthétique plissé. La finesse de filtration est de l'ordre de 15 à 20 microns. Les cartouches demandent un nettoyage manuel qui s'effectue hors du support, sous l'eau courante. Quelque peu astreignante, cette manipulation permet cependant de limiter la consommation d'eau par rapport à un contre-lavage.  Les cartouches se remplacent tous les 2 à 3 ans pour préserver le degré d'efficacité du filtre.

Le filtre à diatomées : Le filtre à diatomées offre une grande finesse de filtration, de l'ordre de 1 à 3 microns, grâce à l'emploi de diatomées (microalgues unicellulaires). Le nettoyage du filtre s'effectue par l'intermédiaire d'un contre-lavage, avec une fréquence supérieure à celle nécessaire pour un filtre à sable. En effet, l'encrassage du filtre est plus rapide du fait de la quantité de particules pouvant être retenues. Mais la finesse de filtration permet d'obtenir une eau très limpide et de réaliser des économies substantielles en produits de traitement. 


L'aspect chimique : la désinfection
Après avoir été filtrée, l'eau doit être traitée pour être débarrassée des micro-organismes. On considère alors qu'elle est désinfectée. Il faut également qu'elle soit désinfectante afin de prolonger cet état dans le temps. Il existe pour cela différents produits et systèmes de traitement. Certains peuvent être entièrement automatisés, d'autres limitent la quantité de produits ou recourent à des alternatives naturelles..., autant d'éléments qui aident à choisir son équipement.


- Le chlore
En poudre, en granulés, en pastilles ou en galets, cette solution de traitement est la plus courante. Son efficacité étant tributaire du pH, celui-ci requiert une attention régulière qui peut être assurée par des sondes. L'installation d'un chlorinateur permet d'espacer les manipulations de produit et une automatisation complète est possible. 





- Le brome
Alternative naturelle au chlore, le brome possède des propriétés désinfectantes similaires et son emploi peut également donner lieu à une automatisation totale. Le brome présente en outre l'avantage d'être moins tributaire du pH et de la température, assurant ainsi une désinfection continue. 




- L'électrolyse du sel
Ce procédé chimique transforme le sel en un désinfectant pour Peau de la piscine, le chlore, via un électrolyseur raccordé au circuit de filtration. Il s'agit donc d'une technique ne nécessitant pas l'apport de produits de traitement autres que le sel. 




- Le PHMB (Polymère d'HexaMethylène Biguanide)
Ce puissant stérilisant, insensible aux UV, voit son efficacité se maintenir durablement même lorsque le pH augmente. Son effet floculant améliore les performances d'un filtre à sable, mais le rend incompatible avec les filtres à diatomées. Il s'emploie avec du peroxyde d'hydrogène. y L'oxygène actif (peroxyde d'hydrogène sous forme liquide) Algicide et oxydant très efficace, l'oxygène actif est une alternative qui présente l'avantage de produire une eau non irritante et sans odeur. Associé au PHMB, c'est une solution de traitement agissant durablement et pouvant être au minimum senti-automatisée. 
vin ultraviolets 


- Les ultraviolets
En sortie de filtration, l'eau est exposée dans un appareil à des rayonnements UV pour être débarrassée des bactéries. L'emploi d'un produit rémanent permet de faire perdurer cet état dans le temps en rendant l'eau désinfectante. 



AUTRES PROCÉDÉS ALTERNATIFS S'inscrivant dans une démarche encore plus respectueuse de l'environnement, certains systèmes minimisent la quantité de produits de traitement : seul l'emploi d'un produit rémanent est nécessaire. 
• L'ozonateur : il transforme par oxydation l'oxygène de l'air en ozone pour désinfecter l'eau.
• La céramique minérale active : ce matériau poreux assure une diffusion lente et régulière de minéraux aux propriétés désinfectantes et algicides : l'argent et le cuivre. 



Une température idéale

Élément clef pour le confort, la température de l'eau va en grande partie conditionner la fréquence d'utilisation. Mais conserver au maximum cette chaleur est un principe de base ! Pensez-y avant d'envisager l'installation d'un système de chauffage pour prolonger la saison de baignade. 

Profiter du soleil !
Selon un principe bioclimatique simple, si votre bassin est correctement exposé, il pourra profiter de calories gratuites. Une bonne orientation au soleil et une implantation qui protège le bassin du vent garantissent ainsi une montée en température naturelle et régulière durant l'été.


Bien couverte !
Couvrir sa piscine est fondamental pour en conserver la température. Un bassin couvert est en effet en mesure de maintenir la chaleur de l'eau, car il est beaucoup moins sujet à la déperdition thermique, ce phénomène par lequel, la nuit ou par temps froid, s'échappent les calories précieusement emmagasinées lors d'une belle journée ensoleillée. Outre les couvertures à bulles, volets et abris s'avèrent un investissement judicieux et vite rentabilisé, et sont de plus reconnus comme des équipements de sécurité.

- Les abris
Protection contre le froid mais aussi contre le vent, l'abri produit par ailleurs un effet de serre qui fait office de chauffage naturel de l'eau. Avec lui, la saison de baignade s'allonge sensiblement ! Si le coût d'un abri peut être un frein à l'achat, rien ne vous empêche d'attendre un peu : l'installation est tout à fait envisageable sur un bassin existant, car elle ne nécessite d'intervenir que sur les plages ou les margelles. La principale difficulté réside dans le choix qu'il vous faudra faire : l'abri se décline dans toutes les formes, tous les styles et toutes les couleurs ! Il peut être haut ou bas, fixe ou mobile, en bois ou en aluminium..., autant de variations parmi lesquelles vous trouverez certainement votre bonheur. 

- Les volets
Également appelés couvertures automatiques ou à lames, les volets constituent une excellente solution pour conserver la chaleur de l'eau. Solution la plus abordable, les modèles hors-sol présentent l'intérêt de ne pas impacter la longueur de nage. Ils peuvent être fixes ou mobiles, ces derniers offrant la possibilité de libérer complètement la plage et les abords du bassin. Solution la plus esthétique, les volets immergés s'intègrent quant à eux parfaitement au bassin et se font oublier. Leur mise en oeuvre est par contre plus technique et tous les bassins existants ne sont pas compatibles avec eux. 




Chauffée ?
Si vous souhaitez profiter de votre piscine le plus souvent possible et surtout plus longtemps, il peut être nécessaire d'envisager un système de chauffage, immédiatement ou pour plus tard. Dans le doute, n'hésitez pas à prévoir un raccordement et un emplacement dans le local technique afin de faciliter une installation future. S'équiper d'un système de chauffage n'est plus un luxe : économiquement et écologiquement responsable, l'offre actuelle s'adresse à tous les budgets et permet de rentabiliser sa piscine pour en profiter au maximum sans pour autant impacter l'environnement.

- Définir ses besoins
Préalable indispensable si vous projetez de doter votre piscine d'un chauffage, le bilan thermique vous permet de déterminer l'installation la plus adaptée à votre bassin et à vos attentes. Réalisée par un spécialiste, cette démarche prend en considération l'ensemble des caractéristiques du bassin, mais aussi les éléments environnants susceptibles d'impacter la température de l'eau (implantation, localisation géographique, présence ou non d'une couverture...) pour les mettre en corrélation avec le confort d'utilisation recherché. L'objectif est d'estimer les besoins réels de la piscine pour vous aider à choisir un système adéquat, suffisamment performant, mais non pas surdimensionné.

- Faire son choix parmi les systèmes de chauffage
Réchauffeur électrique
Le réchauffeur électrique : est le dispositif le plus simple : financièrement accessible et s'installant facilement, ce procédé assure une montée en température à la fois rapide et précise. En revanche, sa consommation électrique importante fait qu'il n'est pas conseillé pour les grands volumes ou pour un usage quotidien.
L'échangeur thermique : est une solution des plus astucieuses. Il se raccorde au système de chauffage domestique, profitant des calories produites par la chaudière pour chauffer l'eau de la piscine. Ce type d'installation peut être rapidement amorti à condition que la chaudière soit performante sur le plan énergétique et qu'elle ne soit pas trop éloignée du bassin.


Le chauffage solaire : est le procédé le plus écologique. C'est une alternative efficace et économique si vous habitez dans une région très ensoleillée.
Échangeur thermique
Il faut cependant garder à l'esprit que le rendement de ce système est aléatoire, car tributaire de la météo, et que la montée en température est plutôt lente. 
La pompe à chaleur :  constitue la solution la plus économique sur le long terme pour une utilisation régulière. Si le prix d'achat est conséquent le coût de fonctionnement est en effet très avantageux: le rendement de ce type d'appareil permet de produire de la chaleur à partir d'une énergie en grande perde gratuite. Les pompes à chaleur sont adaptées à tous les types de bassin et à une utilisation toute l'année, leur installation requiert cependant un espace assez important.


Chauffage solaire
Pompe à chaleur


















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