Equiper sa piscine

Le chauffage solaire
Solution respectueuse de l'environnement, le recours à l'énergie solaire pour chauffer sa piscine se révèle en outre particulièrement avantageux d'un point de vue économique. À condition de respecter certains principes d'installation, le chauffage solaire conjugue l'efficacité au naturel.

Comment ça marche ?

Lorsqu'il est transposé à la piscine, le chauffage solaire prend dans la plupart des cas la forme d'absorbeurs et non pas de panneaux. Plans ou souples, ces absorbeurs sont formés par un ensemble de tuyaux. Généralement noirs et placés sur le toit ou dans le jardin, ils emmagasinent de la chaleur en captant les calories ambiantes. Via un système de dérivation placé en sortie de filtration, l'eau est dirigée vers ces tubes et va, à leur contact, se chauffer progressivement. La température de l'eau se rapproche de cette manière de celle de l'air ambiant, le gain pouvant atteindre jusqu'à 5 degrés en pleine saison. L'intérêt de ce procédé est de consolider la saison de baignade de mai à septembre en augmentant le confort d'utilisation, sans pour autant impacter le coût de fonctionnement de votre piscine. 

Une donnée déterminante : l'ensoleillement 

L'efficacité d'un chauffage solaire dépend du degré d'ensoleillement et de la quantité d'énergie dont sont susceptibles de bénéficier les capteurs. Le système basé sur les absorbeurs est ainsi tributaire de différents paramètres : leur inclinaison (l'idéal étant à 30°), leur orientation et, plus largement encore, l'implantation géographique qui conditionne le nombre d'heures d'ensoleillement par an. 

Ces variables déterminent la surface d'absorbeurs à prévoir. En moyenne, on considère que cette surface doit représenter 40 à 60 % de la superficie du bassin, mais elle doit être revue à la hausse si certains paramètres ne sont pas optimaux. Par exemple, une exposition à l'est et non pas au sud nécessite 50 % d'absorbeurs supplémentaires.

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1. De la piscine aux absorbeurs

Placé en sortie de filtration, un système de dérivation dirige l'eau de la piscine vers les capteurs. placés sur le toit ou dans le jardin. 

2. Contrôle de la température

Dans le cas d'une installation automatisée, un boitier collecte des informations sur la température du basin et des absorbeurs. En fonction de ces mesures, il ouvre ou ferme le circuit de chauffage via une électrovanne asservie. 

3. Gorgés de soleil

Bien exposés. les absorbeurs emmagasinent l'énergie solaire qu'ils transmettent à l'eau de la piscine. En transitant dans ces tubes, elle se chauffe progressivement avant d'être réintroduite dans le bassin. 

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Vers une plus grande efficacité

Par essence, le chauffage solaire est tributaire de la météo. 11 n'y a aucune certitude quant à la température pouvant être obtenue ni même sur le temps nécessaire à la montée en degrés. Il est cependant possible de jouer sur deux tableaux pour doter votre système d'une plus grande efficacité. Il est tout d'abord primordial que la piscine bénéficie d'une protection thermique (bâche à bulles, couverture à barres, volet ou abri). Couvert, le bassin conserve les degrés fournis par le chauffage solaire d'une journée sur l'autre et pérennise cet apport calorique.
L'automatisation de l'installation est un autre moyen d'en améliorer l'efficacité. Concrètement, deux sondes contrôlent la température dans le bassin et dans les absorbeurs. En fonction de ces mesures et de vos points de consigne, une électrovanne dirige ou non l'eau en direction des capteurs. Cette solution améliore l'efficience de l'installation en limitant les risques de refroidissement ou de surchauffe du bassin. 

L'abris bas

L'un des moyens de sécurisation des bassins a su se faire une place de choix auprès des propriétaires de piscine. Il faut dire que l'abri bas arbore mille configurations et rend de multiples services. 

C'est quoi ?

On considère généralement que la famille des abris bas comprend les modèles de moins de 1 m de hauteur (pour le module le plus bas). Ces abris sont composés de 2 modules au minimum, mais ce nombre évolue en fonction de la longueur de la piscine, du moyen d'ouverture choisi et de la configuration des lieux, notamment par rapport à l'espace disponible en périphérie du bassin. Un abri bas peut être télescopique, avec ou sans rail au sol. Ses modules peuvent être indépendants les uns des autres, empilables, amovibles ou relevables. Son ouverture est manuelle ou motorisée. 

Pourquoi le choisir ?

On opte pour un abri bas lorsque l'on veut conjuguer discrétion et modularité. Ce type d'abri cumule plusieurs avantages. C'est bien évidemment l'un des moyens de protection reconnus par la loi, mais il protège également efficacement la piscine des pollutions extérieurs et des intempéries. La hauteur des modules autorise malgré tout la baignade. Le faible volume d'air assure une montée conséquente, rapide et appréciable de la température de Peau. Enfin, leur profil qu'il soit arrondi ou à pentes composées est suffisamment bas pour ne pas trop impacter le champ visuel. 

Les caractéristiques techniques

Les montants d'un abri bas sont en aluminium, proposés en plusieurs couleurs standard, et en option, déclinables dans tout le nuancier RAL.

Les parois sont en verre, en polycarbonate, ou même en tissu polyester. L'ouverture est manuelle ou motorisée, la motorisation pouvant être solaire. Des béquilles de relevage à vérins facilitent l'ouverture manuelle. 

Alarmes et sécurité

Lieu magique et particulièrement attractif pour les enfants, la piscine présente quelques dangers. Si le choix d'une alarme, l'un des quatre dispositifs de sécurité normalisés, au côté des barrières, des couvertures et des abris, répond aux exigences de ces textes, il ne saurait en aucun cas constituer une solution radicale et isolée. Une alarme est en réalité un dispositif de prévention qui ne doit jamais dispenser quiconque d'une surveillance active, notamment lors de la baignade ou d'une activité à proximité du bassin. 

Un dispositif normalisé exigeant 

La norme s'appliquant aux alarmes de piscine, entrée en vigueur en juillet 2005, a été remplacée en avril 2009 par la norme NF P 90307-1 ; toute alarme dont vous faites l'acquisition doit donc être accompagnée d'un certificat de conformité à cette norme. Parmi les exigences contenues dans ce texte, une alarme doit entre autres : - être fixée à la margelle ou au sol de manière permanente - être susceptible de détecter une chute dans l'eau d'un corps d'un minimum de 6 kg - disposer d'une puissance sonore suffisante, de l'ordre de 100 db à un mètre de distance - assurer une réactivation automatique et présenter un système d'alerte en cas de défaillance - proposer un système de marche/arrêt sécurisé, interdisant toute possibilité de maniement par un enfant, être conçu pour éviter tout déclenche-ment intempestif notamment dû au vent. 

Choisir un système 

Deux familles de produits sont présentes sur ce marché de la sécurité : les alarmes infrarouges communément appelées alarmes périmétriques et les alarmes à immersion ou dispositif détecteur de chute. Dans le premier cas, le système établit autour du bassin un périmètre de sécurité délimité par des bornes émettant un faisceau infrarouge. Dans le second cas, le principe consiste à détecter les ondes émises dans l'eau dès l'instant où le système a analysé qu'il s'agissait d'une masse de plus de 6 kg. Chaque système présente différentes fonctionnalités que nous détaillerons plus loin, mais, en tout premier lieu, pour choisir un produit parfaitement adapté à votre situation, il est indispensable de prendre en compte les caractéristiques de votre piscine" s'agit de la taille et la forme du bassin, la déclivité éventuelle du terrain, la distance par rapport à la maison, éléments qui rentrent tous en ligne de compte quant à l'emplacement et au nombre d'émetteurs ou de capteurs nécessaires. 

Les alarmes périmétriques

Avec ce système qui alerte immédiatement dès qu'un enfant franchit le faisceau du périmètre de sécurité, on anticipe une chute éventuelle avant qu'elle ne soit décelée, ce qui permet un délai de réaction supplémentaire. Sans compter que le déclenchement de la sirène peut également avoir un effet dissuasif sur l'enfant avant tout contact avec l'eau. Concrètement, l'alarme périmétrique est constituée d'une borne maîtresse et d'un certain nombre de bornes esclaves (3 à 5 généralement), imposé par la forme du bassin afin que les faisceaux infrarouges, respectivement situés à 15 et 40 cm du sol jouent parfaitement leur rôle, dans toutes les situations. Assurée par des batteries, l'alimentation électrique ne requiert aucun raccordement au secteur. Fiabilité, discrétion sont les qualités de ce type d'alarme qui ne nécessite aucun aménagement particulier et reste très discret lorsqu'il est mis en place à une certaine distance de la piscine.
Le système Primaprotect est une alarme périmétrique entièrement sans fil. La modularité de cette alarme lui permet de s'adapter à toute forme de piscine. Elle est constituée d'une borne maîtresse à sirène intégrée et d'une à cinq bornes esclaves selon les configurations. 

Les alarmes à immersion 

Appareils plus ou moins visibles en fonction du mode de fixation choisi, les alarmes à immersion, alimentées par des piles ou des batteries ne nécessitent, elles aussi, aucun raccordement Trois types de fixation sont possibles : sur la margelle, sous la margelle ou enfin immergé le long de la paroi du bassin, solution souvent retenue pour les piscines à débordement. Dans les trois cas, il s'agit de capter les ondes acoustiques provoquées par la chute d'une masse dans l'eau, et, une fois cette onde captée, le signal se déclenche et fait entendre la sirène. En cas de fixation sous l'eau, la taille de la piscine peut exiger l'installation de plusieurs capteurs. La gestion d'une alarme à immersion est simple. elle se fait par le clavier tactile ou au moyen d'une télécommande, pour activer notamment la remise en route du système de sécurité après la baignade. 

Le principe de l'alarme de piscine Sensu Premium est de détecter une chute dans la piscine et d'analyser les perturbations créées dans le bassin. Le logiciel intégré utilise des techniques avancées de traitement du signal. 

Connaître, tester l'alarme et maintenir autour du bassin une surveillance active 

Une fois choisie et installée, veillez à en maîtriser le parfait fonctionnement et la bonne connaissance des temps de réaction de l'alarme. Lorsqu'un enfant tombe à l'eau chaque seconde compte :raison supplémentaire pour maintenir une surveillance active. équiper l'enfant d'un maillot flotteur ou d'un bracelet de sécurité, avoir à proximité du bassin une perche, une bouée et un téléphone portable, et récupérer après le bain tous les objets flottants, jeux. ballons et autres jouets gonflables.